J'ai commencé à faire des pompes dans ma chambre à l'âge de 20 ans puis à suivre mes premiers programmes trouvés sur internet quelques mois plus tard. Il m'aura fallu attendre près de deux ans supplémentaires avant d'oser passer les portes d'une salle de sport. C'est toujours une étape intimidante dans la vie d'un pratiquant et je ressens encore l'appréhension de la découverte de ce nouveau monde. À l'époque j'avais été acceuilli par Stéphane, avec qui j'ai la chance de travailler aujourd'hui. Je me souviens de tous les détails de ce moment qui marque le début pour moi d'une veritable aventure.
À partir de cet instant là ma pratique est devenue un loisir source d'épanouissement. Plus je progressais et plus j'avais envie d'en apprendre davantage. Non seulement sur les séances en elles mêmes mais sur tout ce qu'il y a autour, la programmation, la nutrition, les blessures, et plus largement le fonctionnement du corps humain. L'heure et demi d'effort quotidien passée à la salle ne représentait qu'une mince partie de cet univers et son attrait. Depuis c'est un fil conducteur que j'ai su conserver à travers les années.
C'est une action qui me permet de m'ancrer dans le présent en sachant que je réalise quelque chose de positif pour mon corps et mon esprit. Je vois ça comme un moyen de marquer chaque jour de ma volonté de progresser.
J'ai trouvé une rythme qui s'est transformé en habitude puis en besoin.
A chaque vacances je me faisais une joie de tester les salles des villes où j'allais et en quelques années j'ai pu essayer une trentaine de salles differentes, du petit local associatif aux grandes chaînes sur plusieurs étages. J'ai rapidement réalisé que la grande majorité sont tenues par des personnes qui sont totalement étrangères à ce domaine et ne connaissent ce sport qu'à travers un regard financier. Entre les machines très souvent mal choisies, ceux qui achètent des copies dangereuses sans les essayer, celles où il fait plus de 30 degrés en été et moins de 10 en hiver, les haltères qui disparaissent pour ne jamais réapparaître, la mauvaise fréquentation, etc. Je me demandais à chaque mauvaise experience : " Comment une personne qui vient à peine 1h dans une journée peut elle voir tout ce qui ne va pas alors que le gérant les a ces dysfonctionnements sous les yeux du matin au soir depuis des années ? " Tous ces problèmes aussi flagrants soient ils restaient sans réponses.
C'est là toute la complexité des salles de sport. Elles ne sont pas pensées pour les adhérents, de l'équipement aux compléments vendus sur place tout est fait pour rentabiliser les lieux. Il n'y a pas de place pour la passion et le partage des connaissances. Les salles finissent par préfèrer investir dans 10 tapis de course plutôt que dans du vrai materiel. Pire encore, lorsqu'elles en achetent c'est souvent au hasard et ne font que remplir les espaces vides de leur bâtiment.
Evidement il y a des exeptions et de temps en temps on a la bonne surprise de tomber sur un passionné avec qui on est heureux de pouvoir échanger. Mais ils sont bien trop rares !
Après avoir vécu le déclin de la salle où je m'entrainais depuis plus de 5 ans, je n'avais qu'une envie c'était de permettre à ce lieux d'exprimer son potentiel et à son noyau d'adhérents encore fidèle de pouvoir y trouver son bonheur. J'avais à cœur de faire de cet endroit un lieu où tout le monde se sent bien et trouve ce qu'il lui faut.
C'est début 2023 que pendant plusieurs mois on a monté des dossiers, passé des semaines à imaginer les espaces et les machines qu'on aimerait avoir, pour enfin réussir à racheter cette salle en Juillet 2023. A cause de la situation particulière de cet endroit la procedure fut longue et hasardeuse.
Depuis la reprise on a de cesse de se développer et de remettre en question ce que l'on fait. Comme les adhérents ont pu s'en rendre compte, pas un seul mois ne s'est ecoulé sans que l'on recoive et monte un machine, pas une semaine sans deplacer celles déjà sur place. Cela fait partie de la gestion de la salle, comment améliorer la vie des adhérents, comment faire en sorte que ce qui se trouve soit pertinent et au bon endroit.
On nous voit souvent annoncer des nouveautés. Les bonnes machines ça se cherche, on en apprend davantage sur les marques et leur spécificités, mais cela prend du temps. On réalise qu'une marque peut proposer une bonne gamme et une autre pas du tout adaptée et qu'il faudra composer avec plusieurs pour arriver à un projet complet. Ne pas être une franchise c'est pouvoir choisir ce que l'on veut sans aucune obligation. Avec le temps cela nous permet de savoir quelles sont les faiblesses de certaines et les points forts des autres. Cette stratégie n'étant pas la plus évidente elle est rarement adoptée et les salles préfèrent équiper en gros.
Cette démarche est essentielle afin de construire un endroit cohérent avec autant de machines pour le bas du corps que pour le haut, en poids libre et en assistées, par groupe musculaire et selon les axes de poussée ou de tirage, il y a un certain équilibre à atteindre. Ce n'est qu'en étant pratiquant et en s'entrainant tous les jours dans sa salle qu'il est possible de l'atteindre. Il faut les connaissances théoriques mais également leur application concrète.
Il n'y a qu'un seul guide à travers tout ça, c'est la passion. Pour les mêmes raisons pendant cette première année an j'ai réalisé des centaines de programmes gratuitement, je suis heureux de partager tous les jours et de me former un peu plus à chaque demande. On est arrivé à avoir la salle et la clientèle que l'on rêvait d'avoir. Un cadre positif d'entraide entre professionnels et débutants.
On ne vous proposera pas de "summerbody", on vous promet de vous accompagner dans une évolution sur le long terme où vous allez apprendre par vous même à construire un programme et l'adapter, à acquérir les bases de la nutrition et atteindre vos objectifs de manière durable. C'est un sport qui ne peut trouver sa raison d'être que dans un but personel. On doit pratiquer la musculation pour soit même. Et le nom Odyssee c'est en lien avec cette notion de voyage et d'évolution, dans sa pratique mais aussi dans sa relation avec soit. On apprend énormément de choses au fur et à mesure des années, c'est un long chemin qu'il faut emprunter, une véritable odyssée.
Aujourd'hui OdysseeGym c'est quasiment 700m2 d'espace pour la musculation. Une salle jambe de 250m2 avec entre autre 3 presses dont une dissociée, 2 hack squat, une machine mollets debout et une assise, un Rigs à 8 posts, une machine hiptrust, un leg curl assis et un debout, deux legs extensions, un en unilatéral et l'autre classique, une machine adducteurs et sa jumelle pour les adducteurs, un hyper reverse. Mais aussi un belt squat, un rear kick, et bientôt un Pendulum squat et un curl nordique. C'est un petit aperçu qui permet de donner une idée de notre vision de l'importance qui est accordée à chaque partie du corps.
Si vous cherchez une salle pour du renforcement spécifique à un sport ou de la musculation clasisque, debutant ou bodybuilder, qui n'est pas surpeuplée, avec des machines incroyables, et un gérant qui peut vous parler de chaque machine pendant des heures, alors c'est à Odyssee Gym que vous devez aller.
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